Le Pirate Magazine

 
Après 4 années passées au conservatoire du Théâtre de COLMAR, il nous arrive en pleine gueule...Découvert au hasard des voyages du PIRATE, lors d'un visionnage du court métrage "POUR UN SOURIRE" réalisé par Michaël Krovsky et Antonin Bouvret, dans le cadre du Marathon Vidéo 48h dont le thème était imposé. Donc pas facile... Cela appel a l'imagination et surtout la créativité... Un travail fournit en peu de temps,  extraordinaire surtout quand on voit le résultat... Quand on pense que certain ont les moyens, le temps pour une Daube à gerber...
Sylvain URBAN  a pris connaissance du scènario de ce court métrage le matin du tournage!!!!!!
LE PIRATE ne peut que sourire...Il a craqué...sur cet acteur talentueux à l'avenir certain... Ancien boulanger il a tout plaqué il y a un an pour se consacrer totalement à la comédie... Il a très bien fait on ne peut que le remercier les bons acteurs sont si rares, ceux qui vous font frissoner, pleurer ceux qui vivent leur rôle parcequ'ils aiment ce qu'ils font... Des projets a son actif, actuellement en tournage dans un long métrage.
une montée croissante mais certaine... LE PIRATE vous invite à découvrir ce personnage troublant, marquant, passionné...
 

Sylvain URBAN a répondu au Pirate :



 
LE PIRATE
Sylvain je t’ai découvert en visionnant « Pour un sourire » excellent court métrage réalisé par Michaël Krovsky et Antonin Bouvret, peut tu nous parler de ce film ?
Sylvain URBAN :
Merci pour eux. Ce film à été réalisé lors du Marathon de la vidéo qui consiste à faire un court métrage de 5 minutes en 48h avec un thème imposé (le monde vous appartient) et deux contraintes (un rouge à lèvre et un personnage qui s’appelle Arnold).

L’histoire raconte la vie d’un jeune homme dépressif qui va recevoir d’un notaire un rouge à lèvre. A partir de là sa vie va basculer dans la folie.


J’aimerais qu’on parle de ce rôle qui est magnifique comment l’as-tu ressenti ?
J’ai l’impression en visionnant ce film que tu es habité par ce personnage…était-ce le cas ?

Michaël m’a parlé du scénario le matin du tournage et son désir de transformer le personnage en une sorte de clown maléfique avec comme référence, le jocker de Christopher Nolan. Il y a vraiment une évolution du personnage jusqu'à une transformation physique et mentale. Je ne m’attendais pas du tout à devoir exprimer autant d’émotion en une journée, entre la déprime, la tristesse, la joie, la rage et la folie. C’était vraiment difficile étant donné le manque de temps, mais pour le coup, c’était une excellente expérience. J’aime beaucoup ce genre de personnage, toujours sur la corde raide. À  tout moment dans cette société, on peut tomber dans la déprime et la frontière est maigre entre le bien et le mal. Je ne sais pas si j’étais habité par le personnage, mais en tout cas j’ai pris un plaisir énorme à le jouer.


Tu as effectué plusieurs stages qui sont je pense bénéfique et complémentaires à ton talent… … parle nous de toi, qui es tu Sylvain ?
J’ai beaucoup appris dans mes stages d’interprétation mais j’ai aussi suivi un cursus de 4 ans au conservatoire de théâtre à Colmar. Je suis boulanger de métier, j’ai travaillé 10 ans dans cette profession avant de tout laisser tomber l’année dernière et de me consacrer cœur et âme au métier de comédien. J’ai joué dans plusieurs pièces de théâtre et dans divers films courts et longs métrages. Mon dernier long métrage a été réalisé par Cédric Malzieu où je donnais la réplique à Julien Courbey en tant que second rôle. C’était une expérience très formatrice.  


Quels sont tes projets à venir ?
Je suis en ce moment en tournage d’un long métrage sur la seconde guerre mondiale « La chambre douze », où je joue le chef d’un groupe de maquisards.
Je vais début juillet jouer au festival d’Avignon le rôle d’Oreste dans la pièce « Une (autre) Electre », d’Anne Laure Mosière.
Fin juillet je commence un nouveau long métrage « La vie rêvée de David L. » produit par Transkom où je joue le rôle principal de David lynch jeune.
En Septembre j’ai plusieurs projets dans le cinéma et le théâtre et peut être un film en tant que réalisateur.



Tu es également comédien tu as joué dans pas mal de pièces de théâtre, les planches sont-elle aussi importante que le cinéma ? Est ce un besoin ?
Le théâtre n’est pas plus important que le cinéma, j’aime vraiment les deux univers. J’espère pouvoir alterner entre l’un et autre aussi souvent que je le fais maintenant.


Jouer est ce vital pour toi ? Est-ce ta vie ?
Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est vital. Pour moi jouer c’est plus un plaisir ou, comme disais si bien Peter Brook, « jouer est un jeu ». Je verrai bien ce que la vie va me réserver.


Je te remercie et te dis à très bientôt…Ta carrière est sur la bonne route… LE PIRATE te suit...
Merci à vous, à bientôt.










LE PIRATE!
lily
10 juin 2011







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