Le Pirate Magazine

 
 
LA RAFLE                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  
                                                                              
                                                                      

 



Les 16 et 17 Juillet 1942, a eu lieu, en plein cœur de paris

« La RAFLE du VEL D'HIV »

dont furent victimes plus de treize mille juifs Français adultes, enfants, vieillards aucun n'a été épargné... oublié... Bien organisée cette administration a bien accompli son travail... pour satisfaire la folie d'un homme... d'un malade mental sous le nom de HITLER.

Cette Police française complice et sans âmes à offert en part-ure ses citoyens qu'elle avait étoilé au fur et mesure de la transe meurtrière de cet  allemand...

Ces êtres humains dont leur seule faute étaient d'être JUIFS maltraités, injuriés... les animaux à cette époque, étaient nettement mieux lotis...

QUELLE HONTE ???

Pourquoi cette haine??....impardonnable....!

Et si demain cela se reproduisait ? Nous ne sommes à l'abri de rien et surtout pas de l'administration!

Rose BOSCH, nous entraine dans cette rafle comme si on y était, comme si on la vivait...

La souffrance, les ressentis sont si forts que l'on ne peut sortir indemne!

Des petites phrases piquantes balancées en pleine gueule, des regards, des gestes, des silences bruyants...

Et cette fraîcheur, cette innocence de ce petit garçon Noé, surnommé NONO. Il traverse cette cruauté avec son  regard d'enfant. Une seule envie revenir en arrière et  le sauver, les sauver...

Un film poignant,
JEAN RENO, GAD ELMALEH, MELANIE LAURENT, RAPHAELLE AGOGUE, SYLVIE TESTUD, CATHERINE ALEGRET
...... les enfants sont.... magnifiques....!
Le Pirate vous conseille vivement....allez le voir!!
!




LE PIRATE  : voici un texte  "comme des maisons" extrait du recueil "mes maux" de lily la diablesse édité en 2007 aux éditions manuscrit.com

Comme des maisons!

Je marche lentement
ma grand-mère se tient à mon bras !
nous sommes à la gare,
nous allons prendre le départ !
une longue file d'attente
mais peut importe ma grand-mère est contente !
elle n'a jamais pris le train !
c'est la première fois qu'elle s'en va,
qu'elle quitte sa maison !!
« j'aurai tant aimé que ton grand-père soit là, avec nous !
voilà qu'aujourd'hui, je pars, mais sans lui !
Je veux que tes yeux me décrivent tous les paysages que nous croiserons, voir à travers toi ce que je ne vois pas ! »
je n'ai pu retenir mes larmes car j'avais déjà constaté qu'il n'y avait aucunes fenêtres aux wagons !
d'une voix claire et rassurante je lui ai promis de lui raconter tout ce que je verrai !
Une solitude grandissante m'habite depuis le jour où j'ai commencé à lui mentir, je n'ai pour moi, que mépris, cela n'a aucune importance, l'essentiel est qu'elle sourit !
La vapeur de cette machine en fer envahie le quai
donne une atmosphère pesante, suffocante, terrifiante !
les gens avancent sans même se regarder !
des enfants se bousculent, certains pleurent, d'autres jouent !
que c'est beau l'insouciance !
Après de longues heures d'attentes on nous ordonne
de monter dans cet engin !
j'installe ma grand-mère tant bien que mal !
sans rien dire elle se laisse faire !
un grand coup de sifflet
Déchire la nuit !
Le monstre est parti !
Déjà plusieurs heures se sont écoulées,
serrés les uns contre les autres, on peut à peine bouger, respirer !
le trajet est long, pénible, interminable, éreintant !
discrètement j'observe les personnes qui m'entourent,
elles sont vidées, fatiguées, torturées tout comme moi !
Nos visages se ressemblent étrangement, tous marqués par la tristesse, la peur !
Oui la peur !
la peur de l'inconnu, oui de l'inconnu !
Quelques enfants se sont endormis bercés par les vibrations du corps de ce serpent glissant, suivant le chemin de notre destin imposé !
le chant angoissant régulier, sourd, strident de la bête me happe, me fait mal !
Tout est calme !
un calme glacial,
un calme brutal !
je m'assoupis un court instant, dans l'espoir de rêver, de m'envoler,de fuir ma destinée !
dans ma tête tout se bouscule !
Oh mon Dieu ! mon Dieu !
Arrêtez la !
faites la taire ! faites la taire !
Aidez moi !, Aidez moi !
je veux retourner en arrière
Où tout était si paisible, où tout était lumière. !
Je me réveille en sursaut, l'engin s'est arrêté !
Ma douleur a t-elle été  entendue ?!
Je ne rêve point !
le monstre n'avance plus !
il c'est tût !
Des cris retentissent !
des sanglots glacent la pesanteur !
-"Tout le monde descend ! ALLLEZ ! ALLEZ
dépêchez vous !!!"
On ne sait pas où on est !
On doit avancer !
On se suit le pas hésitant, traînant !
Quand, la file se divise !
Que se passe t il !
Je panique dans ma tête, je serre contre moi le bras de ma grand-mère !
des larmes froides et silencieuses coulent sur mes joues ! j'ai peur ! très peur !
Deux soldats nous stoppent !
-Vous !en désignant ma grand-mère, prenez cette file!
-Non, elle est aveugle je ne la laisserai pas partir seule !!
Elle, elle, elle a besoin de moi !
-tu veux rester avec elle !!!
-oui, je vous le demande, ne nous séparez pas !
-Alors pars avec elle ! tu l'aideras à prendre sa « DOUCHE » !
Un soulagement mélangé avec l'effroi s'empare de moi !
Ma grand-mère est épuisée, elle ne veut plus avancer !
-Je sens le noir ici ma petite fille, je sens la mort ici ! dis moi où sommes nous !
-Mais non grand-mère ne t'inquiète pas, tu es avec moi, je ne te laisserai pas !
-nous sommes bientôt arrivées ! tu vas enfin pouvoir te reposer !
-Encore un petit peu, s'il te plait !
Elle marche péniblement, elle est si fatiguée !
- Grand mère !allez courage !
 Je vois de la lumière !
 Oui ! Oui ! comme des maisons !
 C'est ça grand-mère !
 C'est ça ! comme des maisons !

lily la diablesse!

le pirate !
lily












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